ERECTION TOUR
Lundi 2 Avril
La date fatidique est enfin arrivée. Après 2 mois de répètes intensives pour former notre nouveau batteur, nous sommes fin prêts à partir. Je cours chez le médecin pour qu'il me fasse une infiltration de cortisone dans le bras, j'ai une putain de tendinite, j'espère que la douleur se calmera. On se rencarde vers 12h00 chez les Stony Broke, ils sont toujours aussi beaux dans leurs costumes de rockers, à côté on a l'air de vrais pouilleux, même si à l'intérieur on est plus beau... c'est sur...
Pour l'occaz on a fait des nouveaux t-shirts et des nouveaux sweats qui sont plutôt jolis, Lamasse se jette sur un débardeur pour basketteur américain de 2,15m de haut, il est beau comme un 508.
Pas mal de monde ce soir la, en plus de nombreux potes venus pour l'occaz. Les fameux Stony-Broke envoient un excellent Set, l'occasion pour nous de découvrir le dernières compos, qu'on peut chanter sans même les avoir écoutées, que des hits...
Puis vint notre tour, contents de voir que le public toulousain est toujours aussi réceptif. Le set se déroule sans encombres même si on est obligé de stopper avant la fin, arrêté préfectorale oblige. On chipote pas, on serait bien triste si un endroit comme celui-ci venait à fermer un jour.
On discute, on boit des bières, fin de soirée classique et sympathique.
Le camion arrive tout juste à passer dans le parking de nos hôtes, on s'endort comme des pierres.
Mardi 3 Avril
On avait tout fait pour caler une date ce jour la, mais sans grand succès. On profite alors de ce jour OFF pour ne rien branler. Les Stony Broke retournent à l'Autan pour essuyer quelques cuisantes défaites au Baby Foot contre des locaux de bas âge.
Le soir on décide de se séparer pour monter sur Tours. Le camion avance trop lentement et il faut taper environ 550 bornes pour arriver la bas. Lucos, Val et Lamasse partent donc dans la soirée pour s'avancer un peu.
Premier contrôle douanier de la tournée, et rires narquois lorsque le chien policier dévore une peau de saucisson à l'ail laissé à l'abandon la veille. Les douaniers n'auront pas raison de leurs suspicions. Fin de soirée sans encombre, si ce n'est qu'ils s'endormiront dans la plus grande sobriété au milieu de nulle part.
Mercredi 4 Avril
On arrive à Tours où l'on rejoint Brice qui s'ocuppe de la soirée et qui taillera le reste de la route avec nous pour s'occuper des groupes, du merch et de tout un tas d'autres trucs... On mange l'un des meilleurs kebab de nos vies dans une ville accueillante qui conserve tout le charme de son centre historique.
Le premier groupe (Rage Dedans) attaque un set plutôt sympa, on écoute avec plaisir ses morceaux de rock un peu empruntés aux vieux albums de "No one" et autre "Trust" qui ont marqué notre éducation musicale. Le set des Stony est toujours aussi défoncif même si la pédale de Wah Wah de Lucos fait des siennes. Jimi Hendrix jouera sans son instrument de prédilection ce soir-là, ça reste tout de même du très bon niveau, on se la régale.
On commence notre set avec un public relativement statique, qui ne tardera pas être conquis. Val savate les fûts de sa batterie, concert jouissif à tout point de vue, même si j'ai l'impression que quelqu'un s'amuse à m'enfoncer une fourchette dans le bras après chaque accord, saloperie de tendinite. Peu importe le public est chaud, et l'ambiance chaleureuse, tout le monde est ravi.
Après le concert on discute avec de vieilles connaissances, on parle de choses et d'autres plus ou moins intéressantes. On se retrouve chez Brice pour une fin de soirée qui durera jusque tard dans la nuit.
Jeudi 5 Avril
C'est avec l'amertume d'un concert annulé 2 jours auparavant que débute la journée. On trouve un peu de réconfort en sirotant quelques boissons alcoolisées, olives siciliennes, et autres délicieux mets, au centre ville de Tours. On squatte un peu les berges avec des babas cools qui fument des joints et des chiens de teuffeurs qui se battent, le folklore des berges est planté.
Les plus courageux partent au centre ville et reviennent dans un état lamentable, ils subiront les assauts répétés de minis baby foot et autres capsules de bières qui ornent leurs corps de long en large. "S'il vous plaît pas de photos"...
Vendredi 6 Avril
On se lève dans les temps pour partir au Havre. La route passe toute seule et on arrive 2 heures après les Stony Broke, qui en ont profité pour respirer l'air du grand large et les innombrables fumées d'usines qui jonchent la côte. Bizarrement on arrive à l'heure quand même, et on est ravis de revoir nos potes belges de State of Nature pour partager l'affiche des 3 prochaines dates. Ce soir 5 groupes donc: Fred Fresh, Mass confusion, State of Nature, Stony Broke, et nous, grosse soirée en perspective.
C'est State of Nature qui clôturera la soirée, l'horaire n'est pas idéal, mais quelques inconditionnels survivants restent assister au spectacle. Le nouveau batteur est un vrai barbare, impressionnant, le nouveau set aussi, on est heureux, dommage qu'il n'y ait pas un poil plus de monde.
On se reprend un bon coup de techno hardcore en pleine tronche avant de charger le camion. 3 options pour pioncer: camion, appart, ou maison. On finit la salade de riz chez Antoine, il est 5h du matin, on se lève dans 4H.
Samedi 7 Avril
Levé aux aurores, direction: le Rock and Bike à Boismont, frontière luxembourgeoise, lieu mythique arboré par les plus prestigieux ancêtres du Rock. Le temps de remercier Antoine pour son sens de l'hospitalité on se met vite en route, c'est pas la porte à coté. Pendant le voyage je suis saisi d'un violent mal de bide qui me clouera à l'arrière du camion, j'ai pris trop d'anti-inflammatoires pour atténuer la douleur de mon bras, j'en tire une bonne leçon...
Arrivés sur les lieux vers 19h30, on peut pas dire qu'on soit en retard puisqu’on n’a pas fixé d'horaire. Bizarrement nos amis Belges arrivent après nous alors qu'ils ont un super GPS et un camion qui roule 2 fois plus vite que le nôtre. Ils sont passés par Paris, les pauvres...
Lucos s'endort sur un coin comptoir, d'autres dans le 508, et les vieux ringards comme moi dorment dans un dortoir qui ressemble à la caverne d'Ali Baba.
Dimanche 8 Avril
On se remet doucement de nos émotions, on a encore du mal à croire qu'un endroit aussi génial que le "Rock & Bike" puisse exister entre 2 pâturages d'herbe verte dans un recoin de la France.
Les adieux sont un peu difficiles, on arrive plus ou moins à faire chier Yannick pour qu'il reste dans Stony Broke, on s'embrasse, on se fait des bisous, et on en profite pour embarquer Lucos, qui viendra branler le manche de sa guitare sur quelques morceaux à nous, jusqu'à la fin de la tournée. En route pour Reims, pas beaucoup de bornes cette fois-ci, c'est pas du luxe. En chemin on s'arrête à la fête annuelle d'une petite bourgade pour profiter des joies culinaires d'un bon Kebab (le 150ème depuis le début de la tournée). On en profite pour s'acheter un bon saucisson aux cèpes et aux herbes, et profiter des conversations animées de quelques locaux égayés par le vin, qui n'hésitent pas à exhiber leurs sexes dans une ambiance de franche camaraderie, de jeux de mots et de calembours douteux. On suspend nos saucissons à coté du poste Eléonore qui trône au dessus du siège du conducteur, et on trace les derniers kilomètres.
On retrouve nos copains de Saturn, groupe Perpignanais qui nous ont rejoint pour la 2ème partie de la tournée. La salle polyvalente a l'air super et correspond parfaitement à nos attentes, orga sympathique, capacité, acoustique.
On n'est quand même pas en avance, State of Nature ouvre les hostilités. Super concert tant musical que scénique, des gens du public essayent d'attraper Goof (le guitariste), qui feint de quitter son groupe au milieu du concert.
Je n'ai pas vu jouer Saturn depuis une éternité, et c'est avec plaisir que je redécouvre leur prestation. Apparemment c'est K-rim qui remplace le guitariste qui n'a pas pu venir, pour l'occaz, et il le fait plutôt bien. Pour un 2ème concert avec lui ça déchire!
Sans prétention, je crois que pas mal de gens se sont déplacé pour nous voir ce soir-là. Ca patate dès le début, et ça chante dans tous les sens. Notre comparse Paco de Lucos, vient nous prêter main forte sur le morceau "Putain de 508" et "Star du Rock", ce qui rajoute un peu de "peps", a notre Set. Bon bordel jusqu'à la fin où je m'éclate un ongle sur le dernier accord... lorsque le destin s'acharne... On discute dehors tardivement. On assiste au spectacle rocambolesque des States of nature sur le toit, à la manière d'un Cyrano de Bergerac, en plus marrant.
La fine équipe dort sur Bruxelles, sauf nous car à la vitesse où roule le camion on risquerait d'arriver à 10h du mat. Une bonne nuit de sommeil s'impose.
Lundi 9 Avril
Nous voila fin prêt pour une 2ème semaine de tournée qui s'annonce relativement moins chargée que la première. Quelques doses de caféine plus tard nous partons direction Bruxelles pour jouer au magasin 4 le lendemain. La route est longue et nous ne résistons pas à l'achat d'un peu de littérature pornographique qui j'en suis sûr apportera détente et rigolade dans notre roulotte sur roue. A peine la frontière passée, on s'arrête dans un boui-boui du coin histoire d'ingérer de quoi se remplir l'estomac. Au menu mousse d'aliments divers et variés: mousses de poulet à la mousse de curry pour Lamasse et Val, frites avec sauces payantes pour les autres, de toute évidence, ça n'a pas l'air trés catholique.
On arrive enfin chez Waco notre hôte bruxellois, également bassiste des State of nature. Après un sommeil flash, on en profite pour faire une virée nocturne et écumer quelques bars et bières belges. A notre grande surprise le premier établissement dispose d'un catalogue de plus de 1000 bières, le choix est plutôt hasardeux et les barmans de mauvais conseils. On rejoint nos potes de Saturn au DNA, qui semble être un super bar musical.
J'ai attrapé froid la veille, je rentre donc me reposer, les autres finiront dans une boîte plutôt douteuse, animée par un R&B plutôt douteux. Au programme, on s'la met, puis on va slammer, un vrai carnage apparemment.
Mardi 10 Avril
On installe le stand de merch vite fait, et le show commence avec les States of Nature. Super concert, on sent bien que ces 3 dernières dates leurs ont donné un peu de bouteille, ils sont bien en place. De même pour les Saturn que le public semble découvrir avec une bonne surprise. Au préalable on a pris soin de retapisser le plateau, les retours et la batterie avec des pages du magasine X, acheté la veille. Ce qui semble être sujet à polémique pour les musiciens.
On boit des Chimay bleus, des Chimay rouge, et encore des chimay. Si bien qu'on donne tout un tas de trucs de notre merchandising parcqu'on trouve les gens incroyablement super sympas. On se retrouve chez Waco autour d'une bouteille de bourbon, Lucos s'endort sur sa guitare. Il est 7h, Val prend son train d'en 2heure pour Perpignan ou il donne un concert avec son 2ème groupe, Kortex.
Mercredi 11 Avril
Val est bien parti, on est rassuré. On retourne au magasin 4 récupéré notre matos. On en profite pour boire un café et jouer de la guitare au bord de la fenêtre. En bas des prostitués nous font des clins d'oeils, on assiste au manège des voitures qui cherchent, et des filles qui aguichent. On joue les "Cabrel" au balcon, drôle.
Le prochain concert est dans 2 jours. On prend le temps de re-manger une 152ème kebab, et de visiter un peu centre ville, palais royale, jardins, et autre musée des arts.
Le soir on est invité dans une crémaillère, on comptabilise un total de 10h de sommeil en 4 jours, avec une moyenne de coucher à 6H30. On s'promet de pas rester longtemps. On prend des photos ridicules avec un costume de « Pokémon », on vide le bar de notre hôte, on écoute de la zik et nos promesses de débuts de soirée s'avèrent de plus en plus dures à tenir. C'est à 7h que la soirée s'achève, il fait jour nous avons beaucoup de bornes pour rejoindre St Etienne d'ici à Vendredi. On s'éparpille à droite à gauche dans la confusion la plus totale.
Jeudi 12 Avril
On s'était promis de se lever tôt, une fois de plus c'est un véritable fiasco. Le voyage s'effectuera en 2étapes, Bruxelles-Bourges, ou nous feront étape le soir même, et Bourges-St Etienne pour Vendredi. Après un frugale petit déjeuné on se met en route à 17h, embarquant dans notre périple 2 jeunes filles espagnoles des plus charmantes. A notre grand regret, Waco, ne pourra pas venir faute d'emploi du temps difficilement conciliable avec le reste de notre tournée.
Vendredi 13 Avril
La malchance étant de mise on se réveille avec un pneu crevé, Lamasse enclenche le mode mécano, en 30 secondes c'est réglé, à noter qu'on a pas eu une merde avec le camion depuis que nous sommes partis. On petit déjeune des pâtes, je fais un bras de causette avec mon oncle, et on bouge au Thunderbird à St Etienne ou James nous attend pour notre avant dernier concert de la tournée. 200 bornes plus tard on arrive au bar dont on nous a tant parlé. Peu de monde ce soir la, mes quelques vieilles connaissances notamment montpelliéraine, ont fait la route pour nous voir ce qui nous ravi. On s'installe en vitesse dans la salle du sous-sol. On papote avec le premier groupe, Ton Ton Jésus, qui nous balance un punk teinté de hardcore sorti tout droit de « Misfits », « Minorthreat », et les « Cramps ». Le groupe n'est apparemment pas tout jeune, mes ses spectacles sont rares. On passe un bon moment, l'ambiance est très conviviale. Les Saturn font un bon concert, je les regarde à l'étage sur l'écran géant comme ces gens qui regardent les matchs de foot, et qui éprouve un sentiment de plaisir procuré dans la passivité la plus totale. Nous avons picolé pas mal de bières avant de jouer, le concert s'annonce gaiement. Je glisse une chanson en Roumain, pour une spectatrice qui se plaint de ne pas comprendre les paroles. Le reste roule comme sur des rails, morceau Split et tutti quanti, le pack Leptik complet. Lamasse finit le concert avec une ampoule inhumaine au majeur qui vient de s'exploser, il sera donc obliger de jouer à vif demain...
On se rapatrie chez James dont le sens de l'hospitalité va s'en dire. On lui pille sa cuisine, non sans remords, nous sommes pas moins de 14 à dormir chez lui ce soir la, quelle patience exemplaire face à une bande de ptits cons comme nous...
Samedi 14 Avril
En route pour la dernière date, à Ambrault du coté de Bourges. On absorbe un café, on sème quelques habits dans la maison de James dans un départ précipité. On achète trois bricoles pour excuser nos déboires de la veille, une partie de foot dans la rue et hop, à Ambrault. Cette fois je ne pars pas avec le 508 et je m'aperçois qu'un camion qui roule vite c'est quand même bien pratique. Le 508 arrive 2 heures après nous, le temps de sympathiser avec Seb le Barman, et de prendre possession des lieux. L'endroit est superbe on se sent comme à la maison, un bon troquet de village, qui donne accès sur une petite cours intérieurs, ou les boulistes échanges quelques propos déstructurés autour d'un grand verre de Pastis. Dans le fond se dessine une discothèque de village idéale pour notre concert de ce soir. Je découvre avec stupéfaction que la mascotte du bar n'est autre qu'un porc chinois domestiqué de 100kg qui arpente le bar de long en large en poussant de petits cris aigus, incroyable spectacle. Le temps de se retrouver au tour d'un délicieux hachis parmentier, autour d'une grande table, comme en famille, la salle se remplit rapidement. Le concert est blindé la fête bas son plein.
Le premier groupe n'est autre que Tabayo N' Co avec qui nous avions joué l'an dernier. Nous sommes très surpris par la qualité de leur musique, c'est sans nul doute le meilleure groupe locale avec qui nous aillons partagé l'affiche depuis le début de la tournée. Le batteur a des tentacules à la place des bras, le chanteur super charismatique, tout le monde y trouve son compte. Trop content, on envoie le pâté dès le début, même si on est quand même bien crevé, et que le set prend des allures de chalenge physique par moment. Je me demande comment Lamasse arrive à jouer de la basse tant l'ampoule de son majeure a pris des allures de mutations radioactives, il doit en chier à chaque instant le bougre.
Le public est super ça pogotte de partout, super échange. L'apogée de la soirée intervient au dernier morceau, "avec mes potes on fait du Rock & Roll", ce que pour une fois nous faisons avec pas moins de 12 personnes, dans une atmosphère de déglingué. Je cris dans les oreilles des gens, je m'accroche à leurs vêtements, Lucos monte sur les instrus, tout le monde chante, le public aussi, l'un des plus beau moment de la tournée, cela va s'en dire.
Le concert terminé, on profite largement des bières à l'oeil que Seb, le patron nous offre gracieusement. On échange quelques propos avec les spectateurs qui semblent avoir appréciés le show. Pour la soirée, on a pris nos précautions en faisant un tour à l'épicerie du coin ou on a claqué une bonne partie de notre cachet en boissons alcoolisées. On prend tout un tas de photos débiles, on fait des bêtises, bref on est heureux comme des gosses. Seb à mis à notre disposition un gîte à coté d'une ferme ou nous passons la fin de soirée tous ensemble, dans une ambiance de franche camaraderie. On chante "Michaël est de retour", "Michel, ma belle", on fait du cheval sur Seb, le bassiste de Saturn, avant de s'endormir comme des merdes sur un bout de matelas au levé du soleil.
Dimanche 15 Avril
Réveil tardif pour changer. Lucos doit être à Montpellier pour 20h avec tout son matos, pour donner un concert avec son groupe, Stony Broke. Soyons réaliste pour être dans les temps il aurait fallu se lever 4h plus tôt, on cherche une solution de secours.
On s'aperçoit que l'endroit ou nous avons dormi n'est autre qu'une magnifique petite ferme dans un décor pittoresque. On retourne au bar, récupérer notre matos. Le moment des adieux est arrivé, et c'est la mort dans l'âme que nous nous séparons. On fou Lucos dans une vraie voiture qui avance vite avec la moitié de son matos, il arrivera à l'heure ce jour la.
Sur le retour on se remémore ces bons souvenirs qui animent nos existences rébarbatives lorsque nous ne sommes pas sur la route à la manière des vieux bluesmen de chicago. On se rend compte combien ces quelques jours de tournées nous ont permis de vivre un peu plus fort. Heureux d'avoir mené à bien ce challenge qui consistait à emmener cette tournée à son terme malgré un batteur parti et un groupe qui se désiste. Pour se consoler on décide d'aller se restaurer dans quelques saloperies de fast food américains hors de prix. On arrive à Montpellier vers 2H du mat, le quotidien reprend le dessus, demain il faut retourner travailler, on s'en serait bien passé...
Merci à tous ceux et à toutes celles qui ont permis de contribuer à la réalisation de cette expérience unique, ils se reconnaîtront.